Un lien d'un vieux copain.
Du gros son bien lourd.
Mais que c'est bon!
Black Label Society - Suicide Messiah
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Emmaüs (A. Baricco)
Alessandro Baricco est un des mes écrivains préférés.
J’aime ce qu’il écrit. Depuis Soie et Novecento Pianiste pour moi c’est
presque un sans faute.
Et, pour changer, j’ai beaucoup apprécié son dernier roman, Emmaüs
Quatre garçons, une fille : d' un côté, le narrateur, le Saint, Luca
et Bobby, et, de l'autre, Andre. Elle est riche, belle, et elle
distribue généreusement ses faveurs ; ses parents, eux, sont des
parvenus qui ne croient qu'au travail et à l'argent. Quant aux quatre
garçons, ils ont dix-huit ans comme elle, mais c'est là leur seul point
commun. Car ils sont avant tout catholiques, fervents voire
intégristes. Musiciens, ils forment un groupe qui anime les services à
l'église, et ils passent une partie de leur temps à rendre visite aux
personnes âgées de l'hospice, les 'larves'. Alors qu'elle incarne la
luxure, Andre les fascine, ils en sont tous les quatre amoureux. La
tentation est forte, mais le prix à payer sera lui aussi considérable.
Roman intime et habité par une authentique douleur, Emmaüs est un texte
à part dans l'oeuvre d'Alessandro Baricco, sans doute le plus personnel
à ce jour.
Le métier d’homme (A.Jollien)
Je confirme, j’aime beaucoup ce type ! (voir Eloge de
la faiblesses)
C’est intelligent, sensible, facile et en même temps profond.
Devenir léger, c’est accepter humblement le sort après avoir tout
tenter pour éradiquer son ombre.
C’est refuser que la rage ou la haine viennent aliéner la liberté;
Être léger, c’est donc recourir de force à la joie contre ce qui
aigrit, contre ce qui isole, épauler celui qui souffre pour qu’il ne se
claquemure pas dans son mal-être.
La légèreté va contre, elle contre ce qui rétrécit.
L’adepte de la
légèreté relève donc le défi d’accueillir l’existence, de l’embellir
chaque jour.
Dès lors, pour assumer une difficulté qui désarme, il s’ouvre et
consent à trouver une aide, à risquer la rencontre.
La légèreté oblige aussi à ne pas sombrer dans la haine de soi.
IL (Derek Van Arman
Un sommet du genre !
« La plupart des tueurs en série n’ont rien à voir avec les mythes
qu’ils ont engendrés. Ils ne vivent pas isolés, au milieu des bois ou
au fin fond d’un asile. Ce sont vos propres voisins. Comme Bundy,
Statler, Gacey, Williams, Merrin et des centaines d’autres sur cette
liste, ce sont des individus que vous croisez aux réunions de parents
d’élèves ou aux matchs de base-ball de Little League, ils prennent le
bus avec vous, leurs enfants jouent avec les vôtres, et ils récitent
peut-être même le Notre Père avec vous, lors de vos réunions de
famille.»
Ainsi parle Jack Scott, directeur de l’agence fédérale en charge des
crimes violents et spécialiste des serial killers. Lorsqu’une mère et
ses deux filles sont sauvagement assassinées dans une mise en scène
macabre, c’est le début d’une chasse à l’homme impitoyable. Jack, qui
pensait avoir tout enduré, devra affronter son passé pour mettre la
main sur un tueur atypique, aussi pervers que machiavélique.
Derek Van Arman est un pseudonyme. IL, est son seul roman.
Le Parrain (La Trilogie)
Si vous ne savez pas quoi faire, un week end
pluvieux et
que vous avez envie de voir du grand Coppola.
Ca c'est du cinéma!
"Don't insult my intelligence!" Michael Corleone
"I'll make him an offer he can't refuse!" Vito Corleone
"Leave the Gun. Take the canolis!" Peter Clemenza
Citoyen Park de (C. Delwart)
J’étais enthousiasmé par ce livre et je me
retrouve avec livre un peu fade.
C’était peut être un projet trop ambitieux et le résultat est très
moyen.
En fait je n’ai pas aimé, le style est saccadé, monocorde, c’est assez
lourd et indigeste.
Ce n’est pas un roman que je retiendrai, ce n’est pas un livre facile
et pour dire la vérité, à certains moments ca été une corvée trop
grande pour terminer ce livre de 500 pages tout de même!
Cela faisait de nombreuses années que je n’avais pas fermé un livre
avant la dernière page.
Donc pour moi n’allez pas vous promener dans ce park, mais
évidemment c’est un avis perso.
Leysin - février 2013
J’adore ma semaine à Leysin, chaque année c’est avec
un plaisir non dissimulé que je pars avec ma petite famille passer une
semaine de vacances à Leysin.
Retrouver les pistes, les montagnes vaudoises, la neige, le
Grand-Chalet, je vous conseille cet hôtel, très sympa,
convivial, les Bonelli sont super sympas, cela fait maintenant 9 ans
que nous sommes des fidèles.
Bref, je vous disais donc que j’aime ma semaine de ski à Leysin,
sauf
que là, hernie discale ! Donc pas de ski !
C’est pas grave, cela me laissera du temps pour lire, de regarder deux
ou trois films et bosser un peu (rattraper le boulot que j’ai en
retard).
Donc j'ai fait le plein de films avant de partir, j'ai rempli mon sac
de
bouquins et j'ai pris le dossier sur lequel je dois bosser.
Alors voici un retour sur ma semaine sans ski à Leysin,
le sport étant fortement compromis à cause de mon dos.
Commençons par le culturel, côté films je n’ai qu’un mot à dire, daube!
Servie en sauce, à l’irlandaise ou à la provençale je vous donne le
choix.
Lire la suite
C’est que ca coute cher une vedette, même une vedette franco-russe !
Le vide total dans les scénarios. Le cinéma français, cela faisait bien longtemps que je ne m’attendais plus au chef d’œuvre, le cinéma américain et bien on sait quel type de films on s’attend à voir mais là, même le cinéma anglais s’y met! Donc je ne vous donnerai même pas les titres des films, un, pour ne pas perdre mon temps à écrire quoi que se soit dessus et de deux, avec un peu de chance, vous allez tomber sur mon top 5 des films à éviter et vous vous les taperez aussi, et oui je ne vois pas pourquoi je serai le seul à me faire chier !
Deuxième phase culturelle, les livre, ouf ! Alors… oh et puis non, passons d’abord à la phase boulot.
Le dossier, les cowboys, la team de choc, enfin j’ai un peu de temps pour faire mon job de manager.
Alors on commence par qui? Par quoi? Quel est le souci? Que doit-on changer? Nos forces, nos faiblesses, pro activité surtout pro activité (c’est à la mode en ce moment et ce terme me pousserait facilement au génocide), transversal penser transversal, au sein de l’équipe tout va bien? Et avec les autres équipes? Le management? Comment remonter efficacement les infos? Comment les recevoir? Comment les transmettre et communiquer clairement? Clarifier les objectifs, développer une meilleure cohésion, refaire le cahier des charges, définir les rôles de chacun, définir les fonctions de chacun, garantir la cohérence de notre travail, gérer la motivation, quelles taches déléguer ? Optimiser la gestion du temps et…
Eh la, minute! Mais je suis payé pour tout ce boulot normalement! Ca fait partie de mon job tout ca. Je suis en vacances là!
Bon ben ca attendra la semaine prochaine quand je serai de retour au bureau !
Content de cette belle résolution, première fois depuis longtemps qu’une décision n’était pas aussi rapide, certaine et efficace !
Ca m’a fait du bien de rattraper mon boulot en retard pendant mes vacances!
Voilà, on revient aux bouquins !
Avec cette semaine chargée je n’ai pu lire beaucoup.
Je vous parlerais donc de :
Citoyen Park de (C. Delwart)
Le métier d’homme (A.Jollien)
Les Apparences (G. Flynn)
Donc je reprends, ma liste de livres, voir plus haut, je sais ce n’est pas logique mais le plus récent est avant ce que je viens d'écrire...
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Le sermon sur la chute de Rome (J.Ferrari)
Bon ok je ne m’écoute pas ! Et tant mieux
d’ailleurs.
J’avais dit pas de Goncourt, mais je suis faible et j’ai acheté le
livre.
Je l’ai lu d’une traite et … c’est pas mal du tout !
J’ai bien aimé, beau livre, bien écrit, tendre et drôle. Je ne ferai
pas
l’erreur de le comparer à Dicker et vous dire ici que j’ai aimé plus
l’un que l’autre car j’ai apprécié les deux livres et les deux
auteurs.
Ce bouquin a une belle écriture et est d'une grande force et l'on
n'échappe pas à son emprise.
Tout un petit monde corse avec les codes tragi-comiques des anciens.
L'immersion est garantie.
Saga familiale ou histoire d'un petit bistrot corse on ne sait pas,
et là se trouve la beauté de la chose.
Seven Psychopaths (M. McDonagh)
Complètement déjanté, hilarant, jouissif
d’un humour
noir a couper au couteau, des dialogues millimétrés tout ce qu’il faut
pour passer un excellent moment de cinéma.
J’ai beaucoup aimé ce film, drôle, complétement décalé, avec des
acteurs à la
perfection dans leurs rôles, un Christopher Walken excellentissime, un
très bon Colin Farrell qui nous fait oublier cette daube de Total
Recall, Woody Harrelson en chef mafieux psychopathe bref un bon film
loufoque comme je les aime.
Alors il y a les adeptes de Tarentino, et j’en suis, mais perso je
pense que Martin McDonagh est absolument de la même trempe et pas assez
connu à mon gout.
Pour ceux qui avaient aimé In Bruge, avec déjà Farrell d’ailleurs,
vous pouvez y aller.
Hans: As Gandhi said...'An eye for an eye leaves the whole
world
blind'. I believe that whole heartedly.
Bill: No it doesn't. There'll be one guy left with one eye.
How's the
last blind guy going to take out the eye of the last guy left whose
still got one eye left? All that guy has to do is run away and hide
behind a bush. Ghandi was wrong. It's just that nobody's got the balls
to come out and say it.
Les Poètes morts n’écrivent pas de roman policier
Björn Larsson
Ce livre n’est pas un polar. Du moins pas
tout à fait,
il mélange le polar avec la poésie.
Un polar qui va à l'encontre de cette nouvelle
mode de roman policier venant du froid, et ça tombe bien car j'en avais
un peu marre de tous ces
auteurs nordiques faibles immitateurs de Stieg Larsson.
Une enquête sur un meurtre conciliant amour du verbe
et polar.
C’est une petite réussite, qui nous offre une bonne histoire policière
et, en prime, quelques très beaux vers de poésie (les vers sont de Yvon
le Men).
Même si j’ai été un peu déçu, je m’attendais à autre chose avec un titre aussi accrocheur, j’ai eu l’impression d’être en attente d’un départ tout au long de ma lecture, cela reste un bon bouquin.
David et Madame Hansen (A.Astier)
Alors là! Surprise, on attend depuis
longtemps la
version cinéma de Kaamelott et hop, monsieur Astier nous sort un
mélodrame touchant et simple où il fait face à une affreuse bourgeoise
jouée par Adjani.
Alors non seulement ce type est drôle, excellent comédien mais en plus
là il écrit le scénario, réalise le film et compose la musique, oui il
est doué !
Ce film devait s’appeler M. Karlsson et devait mettre en scène Alain
Delon mais le vieux lui a fait faux bon au dernier moment.
Pour ma part nous y avons gagné au change.
David et madame Hansen", est une très bonne surprise.
Astier signe un film prenant, Adjani est parfaite et Astier prouve
qu’il est non seulement un saltimbanque dans le bon sens du terme mais
aussi un excellent acteur.
Eloge de la faiblesse (A.Jollien)
Alexandre Jollien est un auteur /
philosophe Suisse
(et oui encore un Suisse) que j’avais envie de lire depuis longtemps.
Entendu sur divers médias, sa philosophie m’avait tout de suite plu.
L’auteur utilise une conversation avec Socrate afin de nous raconter
les 17 premières années de sa vie dans un centre pour handicapé.
Ce petit livre d’environ 100 pages est plutôt une leçon de vie, et
c’est réussi car je vais de ce pas acheter d’autres livres de cet
auteur.
Excellente découverte
Je reviendrais bientôt sur ce philosophe.
Un père idéal (P.Cleave)
Un bon petit livre policier offert par mon
fils (merci
Thomas). Pour
ceux qui avaient déjà lu Un employé modèle, du même auteur ceci n’est
pas la suite.
Bien que le père du personnage principal soit un tueur en série ce
n’est pas le fils du boucher Christchurch.
Thriller sympathique, mais malgré une narration excellente, cela est
moins haletant qu'Un employé modèle.
Un père idéal est un thriller psychologique original, grinçant et
d’une intensité croissante il nous bluffe par son intrigue maitrisée et
son
final...
Conseillé pour les longues soirées d’hiver.
Mon chien stupide de John Fante
Tiens, je suis retombé sur ce petit livre
du très
grand Fante et je me suis bien marré.
Livre plein d’humour mais également accablant, barré, attachant,
insolent, loufoque, impertinent et démesuré mais totalement jouissif !
C’est l’histoire d’une famille, c’est sans aucune pitié, c'est
dramatique
mais rendu très drôle par la présence de ce chien stupide.
Fante est un de ces écrivains qui m’a donné envie de lire il y a de
nombreuses années.
Voici quelques livres de Fante qui m’avaient marqués dans mes jeunes
années. Je suis fan.
Réanimation de Cécile Guilbert
Un roman autobiographique portée par une belle
écriture sensible.
Elle raconte les moments difficiles vécus pendant le coma de son mari.
Comme pour s’en sortir elle tient un journal quotidien et y consigne sa
peur, l'angoisse de l’attente et les chemins inconnus afin d’éloigner
cette potentielle fatalité.
C’est touchant, c'est beau, c'est
poétique et admirablement bien écrit, mais... malgré tout, je n'ai pas
réussi à accrocher à 100%
Un bon livre tout de même.
La Vérité sur l'Affaire Harry Québert
Je ne sais pas si Dicker aurait mérité le
Goncourt car
je ne suis pas
un fan de ce genre de distinction et surtout qu’il faudrait que je me
tape tous les autres livres du concours et ils ne me donnent pas
vraiment envie.
Par contre, ce que je peux dire c’est que ce livre est un roman
captivant qu'il est très difficile de lâcher une fois commencé.
C’est remarquablement bien construit.
Un grand roman populaire de 670 pages que je vous conseille.
La Religion de Tim Willocks
1565, les chevaliers de l'ordre des
Hospitaliers
aussi connus sous le nom de la religion attendent sur leur petite île
au sud de la sicile l'invasion de l'armée ottomane.
Matthias Tanhauser est le héros de ce roman historique de 900 pages.
C'est un marchand d'armes, d'épices et d'opium, qui avait abandonné les
rangs des janissaires, des d'années auparavant.
Il avait abandonné la mort et la puanteur des champs de
batailles.Mais il se rend compte que les fifres et les tambours lui
remuent encore le sang et le cœur, parce qu'il avait été un tueur avant
d'être un homme.
Il doit maintenant affronter ses anciens frères d'armes.
Monument de la littérature historique, La Religion est un roman comme
peu d'auteurs peuvent en écrire. La Religion aborde les thèmes
universels de la guerre, de l'amour, de la haine, la famille, le sexe
et la religion.
Un coup de coeur énorme, je vous conseille vivement ce livre.
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
Résumé:
Le jour de ses cent ans, alors que tous les notables de la ville
l'attendent pour célébrer l'événement, Allan Karlsson s'échappe par la
fenêtre de sa maison de retraite quelques minutes avant le début de la
fête organisée en son honneur. Ses plus belles charentaises aux pieds,
le vieillard se rend à la gare routière, où il dérobe une valise dans
l'espoir qu'elle contienne une paire de chaussures. Mais le bagage
recèle un bien plus précieux chargement, et voilà comment Allan se
retrouve poursuivi par la police et par une bande de malfrats...
Alors si vous voulez, un livre drôle, intelligent, complètement loufoque et passer un bon moment, vous pouvez y aller franchement !
Pour seul cortège
Résumé:
En plein banquet, à Babylone, au milieu de la musique et des rires,
soudain Alexandre s’écroule, terrassé par la fièvre.
Ses généraux se pressent autour de lui, redoutant la fin mais préparant
la suite, se disputant déjà l’héritage – et le privilège d’emporter sa
dépouille.
Des confins de l’Inde, un étrange messager se hâte vers Babylone. Et
d’un temple éloigné où elle s’est réfugiée pour se cacher du monde, on
tire une jeune femme de sang royal : le destin l’appelle à nouveau
auprès de l’homme qui a vaincu son père…
Le devoir et l’ambition, l’amour et la fidélité, le deuil et l’errance
mènent les personnages vers l’ivresse d’une dernière chevauchée.
En cours de construction
Normally, both your asses would be dead
as fucking
fried chicken, but you happen to pull this shit while I'm in a
transitional period so I don't wanna kill you, I wanna help you. But I
can't give you this case, it don't belong to me. Besides, I've already
been through too much shit this morning over this case to hand it over
to your dumb ass.
Vincent: "You know what the funniest thing about Europe is?" Jules: "What?" Vincent: "It's the little differences. I mean they got the same shit over there that they got here, but it's just - it's just there it's a little different." Jules: "Examples?" Vincent: "Alright, well you can walk into a movie theater in Amsterdam and buy a beer. And I don't mean just like in no paper cup, I'm talking about a glass of beer. And in Paris, you can buy a beer at McDonald's. And you know what they call a, uh, a Quarter Pounder with Cheese in Paris?" Jules: "They don't call it a Quarter Pounder with Cheese?" Vincent: "Nah, man, they got the metric system, they wouldn't know what the fuckink a Quarter Pounder is." Jules: "What do they call it?" Vincent: "They call it a Royale with Cheese." Jules: "Royale with Cheese." Vincent: "Thats right." Jules: "What do they call a Big Mac?" Vincent: "A Big Mac's a Big Mac, but they call it Le Big Mac." Jules: "Le Big Mac.", "What do they call a Whopper?" Vincent: "I dunno, I didn't go into Burger King. But, you know what they put on french fries in Holland instead of ketchup?" Jules: "What?" Vincent: "Mayonnaise." Jules: "Yuck!"